Je photographie le passage du temps

Je suis née quelque part entre la brume et l’aube, à l’endroit précis où le silence devient lumière. À 25 ans, je me tiens entre les mondes : celui qu’on voit, et celui qu’on ressent.

Je capture le réel.

Pas celui qu’on expose, mais celui qu’on effleure. Celui qui vibre sous la surface, discret, fragile, et pourtant d’une intensité bouleversante.

L’art m’a ouvert au monde. Il m’a appris à écouter les silences, à contempler l’imperceptible, à honorer l’instant. Je peins et photographie le passage du temps, les émotions furtives, les atmosphères suspendues. J’aime les villes la nuit, les aurores solitaires, les jours brumeux. J’aime les choses qui se dérobent, les visages qui pensent sans parler, les paysages qui semblent se souvenir de quelque chose.

Romantique et mélancolique, je m’inspire de la musique de Ludovico Einaudi, des textures douces de la lumière matinale, du frémissement d’un monde en perpétuel mouvement. Mon art est une forme de respiration intérieure, un besoin viscéral de donner forme à ce qui n’a pas de mots.

Je suis aussi maman d’une petite fille, éclat de lumière au cœur de mes jours, et épouse d’un homme merveilleux, présence calme et constante. Leur amour me recentre. Ils sont ma terre, mon feu, ma tendresse — ce qu’il y a de plus vrai. Ils ne sont pas seulement ma famille, ils sont mon inspiration silencieuse.

Je ne crée pas pour décorer. Je crée pour révéler.

Je tends mes pinceaux et mon regard vers ce qui nous traverse, vers ce qui demeure dans l’ombre.

Mon travail est une invitation à voir autrement — à ressentir autrement.

Bienvenue dans mon univers.